Veermer

Johannes Vermeer (1632-1675) a vécu toute sa vie à  Delft. Il mérite vraiment le nom d’impressionniste : personne autant que lui, ne réussit, par l’artifice de la peinture, à rendre ce frémissement de la lumière sur les objets.

Signature

Vue de Delft

Un exemple marquant est son tableau « Vue de Delft » . Sous un ciel au petit matin qui vient juste de se dégager après une averse se détache la silhouette nette de la ville de Delft. Un rayon de soleil vient frapper les toits des maisons le long du canal de «Lange Geer» et de la tour de la nouvelle Eglise. Le contraste attirant entre les parties très éclairées des maisons et de la tour, et leurs alentours qui demeurent dans l’ombre, crée un effet de profondeur. La vibrante luminosité de cette peinture a fasciné de nombreuses générations d’admirateurs, du XVIIe siècle à nos jours.

Vue-de-Delft

 

La lumière dans l’œuvre de Vermeer

Dans Vermeer, point de noir. Ni barbouillage, ni escamotage. Il fait clair partout, au revers d’un fauteuil, d’une table ou d’un clavecin, comme auprès de la fenêtre. Seulement, chaque objet ajuste sa pénombre et mêle ses reflets aux rayons ambiants. C’est à cette exactitude de la lumière que Vermeer doit encore l’harmonie de son coloris. Dans ses tableaux comme dans la nature, les couleurs antipathiques, par exemple le jaune et le bleu, qu’il affectionne surtout, ne distordent plus. Il fait aller ensemble des tons extrêmement éloignés, passant du mineur le plus tendre jusqu’à la puissance la plus exaltée. L’éclat, l’énergie, la finesse, la variété, l’imprévu, la bizarrerie, je ne sais quoi de rare et d’attrayant, il a tous ces dons des coloristes hardis, pour qui la lumière est une magicienne inépuisable.

Veermer sur le Web :

Wikipedia

EssentialVermeer

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