Sypersymétrie (SUSY)

Une percée majeure s’est produite dans les années 1860 lorsque James Clerk Maxwell a reconnu les similarités entre l’électricité et le magnétisme et a développé sa théorie de la force électromagnétique.

Une évolution similaire est survenue un siècle plus tard quand les théoriciens ont commencé à développer des liens entre les forces électromagnétiques et les forces faibles. D’abord, il y a eu l’expérience Gargamelle au CERN, puis la découverte des particules W et Z qui a été couronnée par le prix Nobel et qui amena le postulat d’une force électrofaible. À noter que les forces électromagnétiques et faibles commencent à agir sur un même pied d’égalité que seulement aux énergies très hautes.

Est-ce qu’il y aura t’il d’autres forces pour se rejoindre à ce club à des énergies encore plus élevées ? Les expériences montrent déjà que l’effet de l’interaction forte devient plus faible avec l’augmentation des énergies. Ceci est une bonne indication qu’il existe des énergies extrêmement élevées où les puissances des forces électromagnétiques, faibles et fortes vont être de même ordre. Les énergies mises en jeu sont au moins mille millions de fois plus grandes que celles pouvant être atteintes par les accélérateurs de particules actuels, ces conditions auraient existé dans l’univers très tôt, presque immédiatement (10-34 s) après le Big Bang. Poussant le concept un peu plus loin, les théoriciens envisagent même la possibilité d’inclure la gravité à des énergies encore plus élevées, unifiant ainsi toutes les forces fondamentales en une force unique. SUSY fournit une symétrie entre la matière et les forces, et prédit que, pour chaque particule connue, il y a un partenaire supersymétrique.

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