Écueils de la relativité Galiléenne

Les équations de Maxwell, formulées en 1864, décrivent les lois de l’électromagnétisme. Ces lois prédisent l’existence d’ondes électromagnétiques voyageant à la vitesse c. Or, puisque l’état de repos absolu n’existe pas, le problème est : les ondes électromagnétiques se propagent à la célérité c, mais par rapport à quoi donc ? Dans quel référentiel doit-on mesurer cette vitesse précise ? La théorie ne le précise pas.

Les physiciens ont supposé qu’il existait une substance remplissant tout l’espace : l’éther, ayant des propriétés étranges. Ils se sont proposés de mettre en évidence cette substance, en démontrant qu’il existe un vent d’éther, puisque la terre se déplace dans l’espace, et donc l’éther représenterait le repos absolu, contredisant le principe de relativité de Galilée.

L’expérience de Michelson-Morley a démontré qu’il n’existait pas de vent d’éther, alors les physiciens ont échafaudé d’autres théories, comme quoi l’éther était partiellement entraîné par la terre (mais vite contredite par l’aberration de la lumière), ou que dans le mouvement par rapport à l’éther, les longueurs et le temps étaient affectés… (Contraction et dilatation de Lorentz).

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